Plan d’économie de 13 milliards pour les collectivités qui se répercuteront sur le niveau d’investissement et l’emploi, sur la qualité des services publics, gel de la valeur du point d’indice pour les fonctionnaires qui accusent une perte de pouvoir d’achat de 9% en 8 ans, moins 120 000 emplois annoncés dans la fonction publique et à l’opposé cadeaux aux plus fortunés avec l’allègement de l’ISF équivalent à une perte de 4,5 milliard d’Euros pour l’Etat.
Les choix sont clairs, ce n’est pas la justice sociale qui est en marche, mais bien une politique libérale, agressive avec des conséquences très dures pour les couches moyennes et les plus pauvres, pour les collectivités.
Le 12, le 21, le 23 septembre des milliers de manifestants se sont rassemblés dans leur diversité contre les ordonnances de la loi travail et le 28 les retraités ont pris le relais de la contestation avec détermination.
Aujourd’hui, 10 octobre, la mobilisation sociale prend racine et se développe. De nombreux élus entrent en action contre les orientations du nouveau Président et pour la première fois depuis 10 ans tous les syndicats de fonctionnaires appellent les salariés à faire grève.
De nouvelles convergences doivent s’affirmer. L’élargissement des prochains mouvements est un enjeu, il est décisif pour empêcher le gouvernement de camper sur ses positions et pour faire obstacle au projet global de société construit au service de la concurrence et du marché.